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Je lutte des classes
Depuis 2010. Autocollant 15 x 20 cm offset 2 couleurs. Existe en bâche 150 x 214 cm. Depuis 2011, journal 594 x 420 cm, offset 2 couleurs. Coproduction les amis de l’Huma, UGIT-CGT d’Ivry, PCF, ville d’Ivry, la Maison de la musique de Nanterre, PCF 94, PCF, APEIS, Solidaires, Solidaires Paris, Sud Rail, Raisons d’agir, Ville d’Échirolles, PCF Marseille, Théâtre de la Découverte, CGT Ivry…
Cela sonne un peu comme un slogan dépassé, discrédité par l’idéologie dominante et ses intellectuels de service. Mais justement, la présence du « je » propulse la phrase au-delà du jeu de mots : plutôt une invitation à l’échange, une promesse d’engagement. Non pas le « je » du retour de l’individu, périodiquement annoncé par les idéologues du capitalisme, mais un « je » directement connecté aux conflits. La réappropriation de la subjectivité par le collectif, une montée en généralité qui n’enferme pas le moi dans l’espace étroit de l’individu, mais le place en situation de communication et de combat à la fois. Après la résignation du repli sur soi, la promesse de lendemains qui changent. C’est aussi la vertu de « je lutte des classes », que de permettre un lien entre un futur ouvert et un passé que l’on croyait dépassé. Franck Poupeau
Journal édité par l’association Ne pas plier sur la réception de l’image Je lutte des classes. Ces extraits ont été choisis à partir de nombreux commentaires prélevés sur Internet.